Belgique

Activités

• La Belgique, à travers la Direction générale Coopération au développement et Aide humanitaire (DGD), attribue des millions d’euros à des organisations non gouvernementales (ONG) très politisées faisant la promotion de narratifs anti-israéliens, actives dans le lawfare (guerre juridique) et les campagnes discriminatoires BDS (boycott, désinvestissement, et sanctions) contre l’État d’Israël. Certaines de ces organisations ont même des liens avec des organisations terroristes.
• Selon des officiels belges, la Belgique ne finance plus directement les ONG israéliennes et palestiniennes. En revanche, des « ONG agréées » belges procurent des fonds aux ONG israéliennes et palestiniennes au travers d’un mécanisme de « cofinancement de programmes » financés jusqu’à 85% par la DGD.

Financements directs à des organisations belges actives dans le conflit israélo-arabe

Association Belgo-Palestinienne (ABP)

• L’Association Belgo-Palestinienne (ABP) est une organisation belge bénéficiant depuis 2005 de subventions publiques de la Fédération Wallonie-Bruxelles. En 2017, 2016 et 2015, l’ABP a perçu 103,196 euros, 100,170 euros et 99,476 euros respectivement de cette Fédération.
• L’ABP est active dans les campagnes discriminatoires BDS contre l’État d’Israël.
• Pierre Galand, directeur de l’ABP et ancien sénateur belge, est aussi le président de La Coordination européenne des comités et associations pour la Palestine (Réseau d’associations basé en Belgique qui travaille en « coopération avec le Comité des Nations Unies pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien »). Galand est également le coordinateur général du Tribunal Russel(un tribunal qui utilise une façade juridique pour créer une image de neutralité et de crédibilité et qui accuse Israël d’« apartheid », de « crimes de guerre », de « crimes contre l’humanité » et de « génocide ») et l’ancien directeur d’Oxfam-Solidarité (voir plus bas).

Financements indirects aux ONG palestiniennes et israéliennes

Broederlijk Delen

• Basée à Bruxelles, Broederlijk Delen, organisation catholique spécialisée dans le développement, est un bailleur de fonds majeur de nombreuses ONG politisées actives dans le conflit israélo-arabe.
• En 2018, Broederlijk Delen a perçu 248, 334 euros de la DGD pour ses projets dans les « territoires palestiniens ». En 2017, Broederlijk Delen avait reçu quelques 3.7 millions d’euros de la DGD dont 242,049 euros pour ses projets en « Israël/Palestine » (voir le tableau ci-dessous).
• Parmi les organisations palestiniennes bénéficiaires de ces fonds y figurent Defense for Children International – Palestine, organisation ayant des liens avec l’organisation terroriste Le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), et Women’s Center for Legal Aid and Counseling dont l’employée, Manal Tamimi, fait souvent utilisation de son compte Twitter pour diffuser des images antisémites, et d’une violente rhétorique. A la suite d’une plainte de NGO Monitor, Tamimi fut retirée d’un rapport de l’ONU qui l’a qualifiait de « défendeurs des droits de l’homme ».
• Au mois de janvier 2018, Broederlijk Delen a apporté son soutien à la base de données discriminatoire des Nations Unies sur les entreprises opérant à travers la ligne d’armistice de 1949, ayant pour but de renforcer les campagnes du BDS contre Israël.
• Au mois de février 2017, Broederlijk Delen fut signataire de l’appel pour « en finir avec la complicité européenne – marquant 100 ans d’injustice envers le peuple palestinien » (en référence à la déclaration Balfour). Cet appel « réaffirme solennellement qu’en 2017, après 100 ans de spoliations, de dénis et de nettoyage ethnique, les droits du peuple palestinien doivent enfin être mis en œuvre ». La déclaration appelle également à « la suspension de l’accord d’association entre l’Union Européenne et Israël » et à la communauté internationale « à cesser toute complicité avec la colonisation continue et les innombrables violations du droit international par Israël ».
• Broederlijk Delen soutient le projet « Made in Illegality », une campagne Franco-Belge de boycott des implantations israéliennes.

Les montants versés pour les années 2018 et 2017 aux ONG israéliennes proviennent des rapports trimestriels soumis au registre des associations du ministère de la justice; Pour les années 2013-2016, les montants proviennent des rapports annuels de Broederlijk Delen.

Oxfam Solidarité

• Oxfam-Solidarité, est la branche belge d’Oxfam International, une ONG internationale qui affirme s’investir dans la lutte contre la pauvreté.
• Oxfam-Solidarité ne publie pas ses comptes annuels, reflétant ainsi un manque de transparence. Les données concernant ses financements (voir tableau ci-dessous) proviennent de l’« atlas » publié par Oxfam Novib (Oxfam Pays Bas), une base de données donnant accès aux détails des projets d’Oxfam.
• Selon la base de données établie par la Fédération des ONG de coopération au développement (ACODEV) et la Fédération flamande des ONG de coopération au développement (NGO Federatie), en 2014, le budget d’ Oxfam-Solidarité pour ses activités en Israël, la Cisjordanie et Gaza avait atteint 1 million d’euros (dernier budget disponible en date du 17 octobre 2018).
• En 2017, DGD a subventionné Oxfam Solidarité à hauteur de 287,938 euros pour le programme « De l’urgence en sécurité alimentaire aux moyens de subsistances durables: construire la résilience dans le Territoire palestinien occupé ». DGD ne détaille pas le programme ni ne révèle l’identité des partenaires palestiniens.
• Oxfam Solidarité met en œuvre au côté de son partenaire local Union of Agricultural Work Committee (UAWC) le programme en cours « Cash-for-work » qui reçoit le soutien financier du DGD. Le programme a pour objectif de soutenir financièrement les pêcheurs de Gaza « qui doivent faire face à de nombreux obstacles. A commencer par les limitations des zones de pêches imposées par les Israéliens ».
  • Le Fatah identifie l’UAWC comme « affiliée » au FPLP. L’USAID la considère comme le « bras agricole » du FPLP.
• Parmi les organisations palestiniennes bénéficiaires des fonds de Oxfam-Solidarité y figurent Health Works Committee (HWC), United Health Works Committee (UHWC) (partenaires depuis 1990), et Union of Agricultural Work Committees (UAWC) (partenaires depuis 1998). Ces trois organisations ont toutes des liens présumés avec l’organisation terroriste Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), une organisation terroriste désignée comme telle par l’UE, les Etats Unis et Israël.
• Catherine de Bock, chargée du Moyen-Orient à Oxfam-Solidarité, travailla (2014-2015) pour l’organisation palestinienne Badil, organisation qui promeut un prétendu « droit au retour » et les campagnes discriminatoires BDS contre l’État d’Israël, et qui est active dans des actions de lawfare ayant pour but de poursuivre des responsables militaires israéliens devant des cours de justice européennes et internationales. Badil publie également des images antisémites sur son site internet.
  • Faisant référence à deux proches tués par l’armée israélienne, De Bock écrit sur son compte Facebook: « Abu Ali est mort dans la lutte pour une Palestine libre de même que son neveu Basel il y a deux jours. Il est de notre devoir de continuer leur combat, pour s’assurer d’un meilleur future pour le peuple palestinien ».
    • « Abu Ali », Ibrahim Mohammed Alaraj, est le beau-père de De Bocks, un terroriste du FPLP qui a été tué par l’armée israélienne en 2002.
    • « Son neveu Basel », Basel al-A’araj, a été tué dans un échange de tire avec l’armée israélienne. Il fut arrêté par l’Autorité palestinienne en avril 2016 pour « planification d’attaques contre des israéliens et [fut] emprisonné six mois ». Selon des responsables israéliens, il « aurait fait partie d’une cellule terroriste qui planifiait de mener des attaques contre des cibles israéliennes » et c’est Al-A’araj qui « dirigea la cellule et fut responsable de l’achat de l’armement ».
• En 2003, Oxfam-Solidarité produit un poster d’une « orange israélienne » dégoulinante de sang afin de promouvoir des boycotts contre Israël. Sur l’affiche était inscrit: « Les fruits israéliens ont un goût amer. Refusez l’occupation de la Palestine. N’achetez pas de fruits et légumes israéliens ». A la suite d’une protestation initiée par NGO Monitor pour connotation antisémite liée au « meurtre rituel » Oxfam-Solidarité retira cette campagne.
• Oxfam-Solidarité affirma que « la reconnaissance par Israël du nettoyage ethnique de 1948 serait un premier pas positif pour solutionner un problème vieux de 60 ans et pour la reconnaissance du droit au retour des réfugiés ».

Viva Salud (anciennement Médecine pour le Tiers Monde (M3M))

• Viva Salud est une organisation belge qui affirme que son action s’inscrit dans les sujets relatifs aux droits à la santé.
• Pour la période 2014-2018, la DGD a financé viva salud à hauteur de 1,012,671 euros pour ses programmes à Jérusalem, la Cisjordanie et Gaza.
• Parmi les partenaires palestiniens de viva salud figurent Health Works Committee et United Health Works Committee, deux organisations qui ont des liens avec l’organisation terroriste FPLP. De plus, dans un article de 2017, Viva salud désigne aussi l’organisation palestinienne Bisan Center for Research and Development comme un de ses partenaires. Cette dernière a aussi des liens avec le FPLP.
  • L’UHWC est un comité de santé affilié au FPLP actif à Gaza.
    • Dr Majed Nassar est le directeur adjoint de l’Union of Health Work Committees (UHWC). Il a été cité comme étant un membre du FPLP. Nassar a exercé au sein de Defense for Children International- Palestine (DCI-P) et est membre du conseil d’administration du Centre d’infromation alternative (AIC). De 2013 à 2014, Nassar a exercé comme directeur de programmes au sein de l’ONG britannique Medical Aid for Palestinians (MAP). Selon un document datant de 2007, Israël a empêché Majed Nassar de voyager à l’étranger « depuis 2001 », une décision maintenue par la Cour suprême israélienne.
    • Yousef Habash est le responsable des relations publiques au sein d’UHWC. Habash est apparemment le neveu du fondateur du FPLP, George Habash. Israël a empêché Yousef Habash de quitter la Cisjordanie de 2011 à 2012. Il est aussi membre du comité national BDS.
  • HWC est considérée comme une « organisation sœur » de l’UHWC.
    • Omettant sa condamnation par une cour israélienne pour son appartenance au FPLP, Viva Salud affirme que la détention de son « collègue », David Ghoul, le coordinateur du programme des jeunes du HWC « démontre que son travail gêne, que travailler avec des jeunes en mal d’avenir et d’espoir pour leur redonner confiance en eux perturbe le gouvernement israélien ».
      • La Cour suprême israélienne déclare sur ce dossier [19274-07-15]: «L’accusé décida de joindre l’organisation [FPLP]…A cause de la fermeture du centre [Nidal], l’organisation commença à opérer secrètement à travers l’ ‘Health union committees – Jerusalem’…Le 09/06/15, the ministre de la défense annonça que l’association est une association illégale…».
  • Bisan Center for Research and Development (Bisan)
    • Selon une thèse académique, Bisan a des liens avec le FPLP et c’est la raison pour laquelle l’organisation se serait opposée aux accords d’Oslo.
    • Selon les organisations palestiniennes Samidoun – Palestinian Prisoner Solidarity Network et Addameer, Eteraf Rimawi, le directeur de Bisan, fut arrêté six fois par les forces de sécurité israéliennes entre 1995 et 2014. En 2000, Rimawi fut condamné à 16 mois de prison et à verser 5000 NIS. Durant sa période de détention en 2008, un juge militaire israélien affirma (selon des rapports) que « Eteraf était actif dans des activités politiques en relation avec le FPLP ».
    • Le juge militaire israélien Doron-Dorani déclara, selon des rapports, durant une audience d’appel que « Eteraf Rimawi est un activiste d’une organisation illégale et est actif dans sa zone de résidence avec d’autres personnes qui sont actuellement en détention. Eteraf fut arrêté plusieurs fois et pourtant il recommence ses activités ».
    • Rimawi a publié de nombreuses photos de terroristes présumés sur son compte Facebook. Le 25 juillet 2014, il publia une photo de Hashem Abu Maria, un employé de l’organisation DCI-P, qui fut acclamé par le FPLP et désigné comme étant un « commandant » et un martyr après sa mort en 2014. Rimawi publia aussi un éloge funèbre pour Mohammed Assi, un terroriste membre de l’organisation terroriste Jihad islamique palestinien qui aurait planifié l’attaque à la bombe dans un bus à Tel Aviv en 2012 et fut ensuite tué par l’armée israélienne en 2013. Dans son éloge, Rimawi déclara: « Tu pars avec dignité et fierté, tu pars sans avoir pu t’y préparé… Dès l’aube … tu as refusé de te rendre aux meurtriers ou de gâcher les moments qui ont séparé ta détermination de leurs balles. Tu as apporté la victoire à toute détermination ».
• Dans une publication de 2013 portant le logo de La Coopération belge au développement, Viva Salud déclara: « L’un des exemples les plus flagrants de la façon dont un État souverain a été miné est l’occupation et la colonisation depuis des décennies de la Palestine, qui commença en 1948 lorsque les Palestiniens ont été conduits en masse de leurs villages dans ce qu’est actuellement Israël ». (la motion en gras a été ajoutée).
• Viva Salud soutient le projet « Made in Illegality », une campagne Franco-Belge de boycott des implantations israéliennes.
  • Viva Salud est signataire d’une déclaration du mouvement BDS pressant une compagnie belge (Jan De Nul Group) d’abandonner le projet de construction d’installations portuaires en Israël.

Solidarité Socialiste

• En 2018, la DGD a subventionné Solidarité Socialiste à hauteur de 338,096 euros pour ses activités dans les « territoires palestiniens ». En 2017, le budget de Solidarité Socialiste pour ses activités en Israël, en Cisjordanie et à Gaza avait atteint 240,122 euros.
• Solidarité Socialiste est en partenariat et alimente financièrement Ma’an Development Center, Popular Art Center (PAC), et Bisan (jusqu’en 2016) mais ne divulgue pas d’informations sur les montants spécifiques alloués à chaque organisations.
  • En 2017, Solidarité Socialiste a mis fin à son partenariat avec Bisan. Ceci est  probablement dû aux « coupes de 2017 [qui] ont en effet amputé l’enveloppe destinée au secteur de la coopération bilatérale indirecte de 17 millions d’euros ». (voir plus haut pour plus de détails au sujet de Bisan).
  • Ma’an Development Center
    • Au mois de mai 2017, Ahmad Abdallah Aladini, un employé de Ma’an Development Center fut tué dans les violences à la frontière de Gaza. Aladini était « un membre de la direction du FPLP [Front populaire de libération de la Palestine] à Deir al-Balah » (Gaza).
    • A la suite d’une enquête journalistique (28 juin 2018) du quotidien australien The Daily Telegraph au sujet de l’affiliation d’Aladini au FPLP, le gouvernement australien, un des bailleurs de fonds du Ma’an Development Center, via l’organisation australienne APHEDA, annonça la conduite d’un audit. Le 12 septembre 2018, un complément d’enquête du  Daily Telegraph révéla l’affiliation au FPLP d’un deuxième employé de Ma’an Development Center. Suite à cette nouvelle révélation, le quotidien australien annonça la décision du gouvernement fédéral australien de suspendre son aide à APHEDA.
  • Popular Art Center (PAC):
    • En février 2016, le Popular Art Center (PAC) organisa une cérémonie en l’honneur de «martyrs palestiniens» dont les maisons ont été démolies, donnant la parole au «père du martyr Baha Eleyan» (traduction de NGO Monitor). Elevan fut un des deux terroristes à bord d’un bus à Jérusalem en octobre 2015, qui armés d’une arme à feu et d’un couteau, assassinèrent trois personnes et en blessèrent sept autres. Durant la même cérémonie donnant eut lieu un concert avec pour thème «ne pas déposer les armes» (traduction de NGO Monitor).
    • La couverture de la page Facebook du PAC est une invitation publique à un festival pour enfant avec pour dessein une fronde.
• Solidarité Socialiste soutient le projet « Made in Illegality », une campagne Franco-Belge de boycott des implantations israéliennes.
• Solidarité Socialiste accuse Israël de « systématiquement chercher à exercer un contrôle sur la Palestine en occupant sporadiquement ses territoires et en régulant la circulation de ses habitants et de ses marchandises ».

Financements indirects aux ONG palestiniennes et israéliennes via des organisations internationales

Norwegian Refugee Council (NRC): 1 million d’euros, 1.3 millions d’euros, et 1.2 millions d’euros de la DGD en 2017, 2016, et 2015 respectivement.

• NRC, aux côtés des organisations Action contre la Faim, ACTED, Première Urgence Internationale, et Gruppo di Volontariato Civile, dirige le « Consortium de Protection en Cisjordanie ». Ce consortium établi en 2015 « à l’initiative de DG-ECHO [Direction générale pour la protection civile et les opérations d’aide humanitaire européennes de la Commission européenne] et cinq états membres de l’Union Européenne (Belgique, Italie, Luxembourg, Espagne, et Suède)» prétend « protéger les Palestiniens de Cisjordanie, et de Jérusalem-Est, des transferts forcés individuels et collectifs ». Il n’est pas précisé si les financements de la Belgique au NRC sont alloués dans le cadre de ce consortium ou bien pour des activités indépendantes du NRC.
• Un des projets phare du NRC en Israël, « Information, conseil et assistance juridique (ICLA) » exploite le système juridique israélien afin de manipuler la politique israélienne, outrepassant le cadre démocratique.
• Un juriste affilié au programme du NRC déclara que l’objectif de ces affaires judiciaires est une tentative «d’essayer toutes les mesures légales possibles afin de perturber le système juridique israélien…» (gras ajouté).