• La campagne de BDS (de l’anglais boycott, divestment and sanctions : boycott, retrait des investissements et sanctions) contre Israël a commencé au cours du Forum des organisations non gouvernementales à la Conférence de Durban en 2001. Des centaines d’organisations non gouvernementales (ONG) ont élaboré au cours de forum une stratégie consistant à utiliser des méthodes de boycott et d’autres formes de combat politique afin d’obtenir « l’isolement total d’Israël en tant que pays pratiquant l’apartheid ».
  • Des dizaines d’ONG sont impliquées dans cette campagne de boycott qui est financée par des dizaines de millions de dollars, d’euros, de livres sterlings et de couronnes suédoises fournis principalement par des gouvernements européens, notamment de manière indirecte, à travers des structures d’aide très biaisées. Étant donné que le financement européen est secret en violation des pricnipes démocratiques, tous les détails relatifs au financement ne sont pas connus.
  • Un excellent exemple est l’organisation intitulée « Coalition des femmes pour la paix » (Coalition of Women for Peace, CWP). Cette ONG israélienne est un leader de la campagne internationale de BDS destinée à isoler Israël. CWP est à l’origine du projet « Who Profits » (« Qui profite ? ») créée spécifiquement « en réaction à l’appel palestinien pour le boycott, le retrait des investissements et les sanctions (BDS) contre Israël ». « Who Profit » est un outil essentiel pour le lobby BDS, permettant d’identifier les cibles du boycott, de retraits d’investissements contre Israël, telles que SodaStream, des banques israéliennes ou la société de distribution d’eau Mekorot.
  • CWP est financée de façon directe et indirecte par plusieurs gouvernements. En 2013, cette ONG a reçu des fonds des Pays Bas, d’Espagne, de l’Union européenne, d’Allemagne, du Canada et d’Irlande. Le principal contributeur en 2013 (en se basant sur les informations partielles qui ont été publiées) est Oxfam Novib, la filiale néerlandaise du réseau Oxfam International. Oxfam Novib reçoit chaque année des dizaines de millions d’euros du gouvernement néerlandais, dont la majorité sert à financer des ONG radicales politisées, y compris des organisations anti-israéliennes telles que CWP.
  • Malgré les preuves, le réseau Oxfam a affirmé qu’elle ne finançait pas d’activités liées au BDS. Cette dénégation a été formulée quand Oxfam a demandé à son « ambassadrice », l’actrice Scarlett Johnson, de refuser de s’associer à la campagne de marketing de la société israélienne SodaStream. Scarlett Johnson a rejeté cette demande.
  • De nombreuses organisations chrétiennes figurent parmi les bailleurs de fonds de CWP. Ces organisations financent et assurent la promotion du BDS et font un usage fréquent de thèmes et d’images antisémites dans leurs campagnes.
 
Bailleurs de fonds (liste partielle)*Montant (en shekels)
Oxfam Novib (Pays-Bas)406,300
ICCO (Pays-Bas)382,400
NOVACT (Espagne et EU)238,761
EED (Allemagne)119,877
Medico International(Allemagne)47,800
United Church of Canada34,418
Trocaire (Ireland)23,847
  • Les leaders de la campagne BDS prétendent souvent que leurs objectifs se limitent à s’opposer à l’occupation post-1967 et aux implantations, mais ces affirmations sont mensongères. En fait, de nombreux activistes reconnaissent que les actions de boycott ne sont pas seulement « une stratégie pour mettre fin à 42 ans d’occupation militaire de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza ». Assad Abou Khallil, par exemple, un activiste majeur aux États-Unis, a écrit : « Il ne peut y avoir d’ambigüité à ce sujet. La justice et la liberté pour les Palestiniens n’est pas compatible avec l’existence de l’Etat d’Israël ».
  • L’auteur pro-BDS, Ahmed Mour, a déclaré que « Mettre fin à l’occupation ne veut rien dire si ça ne veut pas dire mettre à l’État juif lui-même… Le BDS signifie effectivement la fin de l’Etat d’Israël ».
  • Omar Bargouti a déclaré que « la seule solution éthique est un État démocratique, laïque et civil dans la Palestine historique » (octobre 2012) et que cela implique un « État unitaire où les Juifs, par définition, vivront en tant que minorité (décembre 2003) ».
  • Il ressort clairement des nombreuses déclarations des idéologues du mouvement BDS, ainsi que des déclarations du Forum des ONG à la Conférence de Durban en 2001 que le but du BDS est la destruction de l’Etat d’Israël en tant qu’État juif, au moyen d’une stratégie d’utilisation de rhétorique de défense des droits de l’homme et d’analogies avec l’« d’apartheid » dans le but de diaboliser et d’isoler l’État d’Israël.

*Comme déclaré en vertu de la loi israélienne de transparence de financements étrangers des ONG (2011). Plusieurs bailleurs de fonds étatiques et structures de financement d’ONG ne font pas preuve de transparence démocratique. Par conséquent, beaucoup de détails relatifs au financement d’ONG palestiniennes par l’Europe restent inconnus.