Foire aux questions

Q: Qu’est-ce que NGO Monitor?

R: NGO Monitor est un institut de recherche indépendant et non-partisan attaché à la promotion de la transparence et de la responsabilité des ONG affirmant œuvrer pour les droits de l’Homme, tout particulièrement dans le contexte du conflit israélo-arabe.

NGO Monitor est la principale source d’informations sur les ONG politiques actives dans la campagne de délégitimation contre l’État d’Israël et sur le rôle de leurs bailleurs de fonds et facilitateurs, gouvernementaux et privés.

NGO Monitor a été fondé en 2002 à la suite de la Conférence mondiale des Nations Unies contre le racisme de Durban (Afrique du Sud), dans laquelle les ONG avaient adopté une stratégie utilisant les instruments et le langage des « droits de l’homme » et du « droit international » pour isoler Israël et miner son droit à l’égalité souveraine. (Voir la stratégie de Durban ci-dessous.)

Q: Qu’est-ce qu’une ONG?

R: Les ONG ou les organisations non gouvernementales sont des associations de la société civile travaillant apparemment de manière indépendante des gouvernements pour fournir des services dans les domaines social et politique. En Israël, environ 40 000 ONG sont actives dans de nombreux domaines de la vie, et leurs activités incluent l’apport de services, le lobby auprès du gouvernement, les actions en justice et la défense de diverses causes.

Les recherches de NGO Monitor portent sur un petit groupe d’ONG en Israël et dans le monde, notamment celles qui revendiquent les droits de l’homme dans le contexte des zones de conflit, ainsi que leurs bailleurs de fonds gouvernementaux et privés. La plupart de nos travaux portent sur le conflit israélo-arabe.

Q: Qui sont les donateurs de NGO Monitor?

R: NGO Monitor est soutenu par des fondations et des particuliers en Israël, en Amérique du Nord et en Europe. Des informations et des documents financiers sont disponibles sur le site internet de NGO Monitor.

NGO Monitor ne reçoit aucun financement gouvernemental et tous les dons sont déclarés conformément à la loi israélienne.

Cliquez ici pour en savoir plus sur les dons à NGO Monitor.

Q: Est-ce que NGO Monitor enquête et rapporte uniquement sur les organisations de « gauche »?

R: Pour NGO Monitor, les étiquettes « gauche » et « droite » n’ont aucune pertinence et sont trompeuses. NGO Monitor se concentre sur les organisations et leurs bailleurs de fonds actifs dans les campagnes de délégitimation contre Israël, notamment le BDS (boycott, désinvestissement et sanctions), l’utilisation des procédures judiciaires (lawfare), la promotion d’un agenda de 1948 et l’antisémitisme. Nos recherches expose des groupes qui abusent ou exploitent les valeurs des droits de l’homme pour promouvoir des programmes anti-israéliens – indépendamment de leurs affiliations politiques déclarées ou implicites.

Pourquoi les gouvernements européens ne financent-ils qu’une petite partie politisée de la société civile israélienne est une question à laquelle ces gouvernements doivent répondre.

Q: Est-ce que NGO Monitor est une organisation politique?

R: Non. NGO Monitor ne prend position sur aucune des questions politiques centrales du conflit israélo-arabe (par exemples, les implantations, Jérusalem, les frontières, le blocus de Gaza). NGO Monitor s’intéresse aux ONG qui abusent des valeurs des droits de l’homme ou du droit international pour atteindre leurs objectifs politiques dans le contexte du conflit.

Q: Est-ce que NGO Monitor est affilié au gouvernement israélien?

R: Non. NGO Monitor n’est affilié ni au gouvernement, ni à la Knesset, ni à aucun parti politique. NGO Monitor ne reçoit aucun soutien financier d’aucun gouvernement. Nos recherches sont ouvertes à tous, y compris aux décideurs, et sont utilisées par des représentants de tous les horizons politiques, en Israël et à l’étranger.

Q: Qu’est-ce que la stratégie de Durban?

R: La Conférence mondiale des Nations Unies contre le racisme qui s’était tenue en 2001 à Durban (Afrique du Sud), avait réuni un forum d’ONG ainsi que les représentants de quelque 1500 organisations. Cette conférence s’était caractérisée par de nombreuses manifestations à caractère antisémite. Les participants juifs et israéliens avaient été intimidés, verbalement et physiquement.

Dans ce contexte, et avec la participation active de groupes tels que HRW et Amnesty, le Forum des ONG avait adopté une déclaration finale isolant Israël et créant un plan d’action pour une guerre politique contre Israël, fondée sur les stratégies utilisées pour lutter contre l’apartheid en Afrique du Sud.

Le réseau d’ONG puissant et bien financé avait alors appelé à « une politique d’isolement complet et total d’Israël en tant qu’État d’apartheid… l’imposition de sanctions et d’embargos globales et obligatoires, la cessation complète de tous les liens (diplomatiques, économiques, sociaux, d’aide, coopération militaire et formation) entre tous les États et Israël ».

En savoir plus sur le BDS et le Lawfare.

En savoir plus sur le « nouvel » antisémitisme et son lien avec la stratégie de Durban.

Q: Qu’est-ce que L’« effet de halo »?

R: L’« effet de  halo » est un terme utilisé en psychologie, décrivant la tendance à juger favorablement des personnes, des entreprises, des groupes, des produits, etc., sur la base de l’image de la moralité ou d’un autre facteur positif. Dans le contexte des ONG, les groupes qui prétendent promouvoir des valeurs considérées comme universellement vertueuses – paix, droits de l’homme, justice, coexistence – sont automatiquement perçus comme des forces crédibles et constructives, à l’abri des enquêtes et des critiques.

Ce préjugé cognitif est manifeste dans la manière dont les déclarations factuelles et juridiques d’ONG politisées prétendant représenter les droits de l’homme sont systématiquement acceptées pour argent comptant, sans aucune remise en question de la part des journalistes, diplomates, universitaires et autres faiseurs d’opinion. Ce « halo » protège les ONG de l’analyse indépendante et du contrôle qui sont dirigés vers d’autres acteurs politiques.

Q: Pourquoi le financement gouvernemental des ONG est différent d’un financement privé?

R: Les fonds provenant d’organisations privées et d’individus représentent des intérêts personnels et ne reflètent pas les relations entre les États aux niveaux politique et diplomatique. En revanche, les fonds publics proviennent des contribuables.

Le financement gouvernemental vient avec la souveraineté, le pouvoir et les ressources de l’État, fournissant une influence qui autrement ne serait pas disponible. De plus, quand un gouvernement donne de l’argent public à une ONG, les contribuables n’ont pas leur mot à dire dans le choix des causes ou dans le processus de distribution de ces fonds.

Cela est particulièrement important lorsque les fonds publics sont utilisés pour des campagnes immorales de diabolisation, qui visent expressément à nuire aux relations mutuellement bénéfiques entre l’Europe et Israël et à s’opposer directement à la politique étrangère des pays donateurs.

En Israël, la nature et l’ampleur du financement des gouvernements étrangers sont uniques et l’impact est amplifié par l’utilisation principale de cet argent: s’opposer aux politiques gouvernementales. Ceci est considéré par beaucoup comme une tentative de contourner les voies diplomatiques et de manipuler la démocratie israélienne.

Cliquez ici pour en savoir plus sur les différences entre les financements privés et publics.

Q: Quelle est la position de NGO Monitor sur les législations proposées en Israël qui limiteraient le financement des gouvernements étrangers pour les ONG au plaidoyer politique?

R: NGO Monitor considère comme problématiques toutes les mesures restrictives prises contre les ONG et s’est opposé à des propositions similaires par le passé. La démocratie israélienne est suffisamment dynamique pour faire face à l’existence de groupes qui critiquent, diabolisent, délégitiment et même sapent l’État d’Israël. À cet égard, la liberté d’association et la liberté d’expression sont primordiales.

En même temps, un financement important des gouvernements étrangers est souvent un moyen d’attenter à manipuler la société israélienne, en amplifiant artificiellement la voix d’acteurs et de groupes marginaux. Cette question, y compris la polarisation qui en résulte, doit être traitée par des moyens diplomatiques. NGO Monitor propose qu’Israël et l’Europe engagent un dialogue afin d’établir et de mettre en œuvre des directives de financement.

NGO Monitor soutient vivement l’appel à une plus grande transparence concernant le financement européen d’ONG politisées en Israël dans le cadre de la « loi sur la transparence » (2011).

Q: Comment menez-vous vos recherches? Où trouvez-vous vos informations?

R: L’équipe de recherche de NGO Monitor examine les sources en accès libre, utilisant diverses méthodes. Les informations et les données contenues dans les rapports de NGO Monitor proviennent principalement des publications publiques des donateurs gouvernementaux et privés et des ONG récipiendaires, de correspondances avec les cadres de financement au sein de l’UE, ainsi que des demandes écrites au registraire israélien des organismes à but non lucratif.