Fin de 2017, le Danemark et les Pays-Bas ont mis fin au financement du Secrétariat de droit international humanitaire et des droits de l’Homme (Secrétariat), un cadre conjoint de financement aux ONG par ces deux pays, la Suède et la Suisse.

En avril 2018, la Suède a confirmé que le Secrétariat cesserait ses activités, indiquant que « c’était un programme de soutien aux organisations de défense des droits de l’homme avec la collaboration de quatre donateurs (Suède, Suisse, Pays-Bas et Danemark) qui avait achevé ses activités comme prévu à la fin de 2017 ».

Le Danemark a fourni environ 12 millions de dollars au Secrétariat et à ses prédécesseurs depuis 2006.

Notre recherche révèle que sur les 24 principales ONG bénéficiaires, 4 ont des liens avec le groupe terroriste du FPLP et 15 sont profondément impliqués dans les campagnes BDS.

Cette décision a été prise après plus d’une décennie de recherches et de plaidoyers concernant le Secrétariat, exposant son financement à des ONG radicales et anti-israéliennes.

Nos efforts ont également abouti à des résultats inégalés, avec l’établissement en 2017 de principes éthiques, qui interdisent tout financement aux ONG qui soutiennent le racisme, l’antisémitisme et la haine.

En mars 2017, la Chambre basse du Parlement suisse a voté (avec 111 voix contre 78 et 4 abstentions) « l’amendement des lois, ordonnances et règlements afin que la Suisse ne puisse plus subventionner, même indirectement, des projets de coopération pour le développement menés par des ONG actives dans le racisme, actions antisémites ou d’incitation à la haine….».

Le 13 juin 2017, le Conseil des États suisse (chambre haute) a adopté la résolution. En septembre, le Conseil national a promulgué le projet de loi, qui devrait être mis en œuvre par les ministères concernés. Cet évènement ainsi que les recherches de NGO Monitor sur le financement suisse ont été couverts par tous les principaux organes de presse suisses.