Le 5 octobre 2018, le ministère danois des Affaires étrangères a annoncé de nouveaux critères de financement aux ONG.

Ces directives stipulent de manière spécifique que les projets qui promeuvent le BDS, les organisations qui remettent en cause le droit d’Israël à exister et celles ayant des liens avec le terrorisme ne seront pas éligibles pour recevoir des fonds. Les directives déclarent:

« L’organisation et les membres de sa direction et de son conseil d’administration ne peuvent pas être inscrits sur les listes de sanctions et / ou terroristes de l’UE ou des Nations unies. En outre, ils ne peuvent pas être membres d’entités ou de groupes énumérés sur ces listes… L’organisation ne doit pas utiliser les fonds danois pour financer des activités de boycott, de désinvestissement et de sanctions (BDS). En outre, l’organisation ne peut sous-traiter des fonds danois pour des activités BDS…. Les actions et les communications de l’organisation ne doivent pas contrarier l’objectif de l’engagement du Danemark en Palestine de soutenir la réalisation d’une solution à deux États pour le conflit israélo-palestinien ».

Le 19 octobre, le ministère danois des Affaires étrangères a annoncé l’octroi de subventions aux ONG actives dans le conflit israélo-arabe selon les nouveaux critères établis. Toutes les ONG palestiniennes ayant des liens avec le groupe terroriste du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP) qui avait déjà bénéficié de subventions par le passé ne reçoivent plus de fonds. Les ONG palestiniennes qui font la promotion du lawfare contre Israël étaient également absentes de la nouvelle liste de financement.

Le 28 décembre, le ministre danois des Affaires étrangères, Anders Samuelsen, a également publié un éditorial dans le journal danois Politiken, dans lequel il déclarait:

« J’ai également mis en lumière le soutien que le Danemark apporte aux organisations de la société civile israéliennes et palestiniennes. Ce soutien est destiné, entre autres, aux efforts dans le domaine des droits de l’homme et de la démocratie, mais des doutes ont été exprimés quant à savoir si ce soutien a été détourné et utilisé pour rendre hommage au terrorisme contre Israël. C’est la raison pour laquelle nous avons recentré notre soutien afin qu’il bénéficie à moins d’organisations et fasse l’objet d’un contrôle plus strict – mais nous n’avons pas réduit le soutien global accordé aux organisations de la société civile en Israël et en Palestine ».

Cette avancée reflète les années de recherches, les nombreux rapports et analyses détaillées de NGO Monitor, et s’inscrit dans les développements en cours dans toute l’Europe. Par exemple, les Pays-Bas interdisent désormais le financement de groupes qui « promeuvent la haine et l’antisémitisme » et ne financeront pas d’activités qui « propagent le BDS contre Israël ». L’année dernière, le Parlement suisse a approuvé une résolution sur le financement des ONG déclarant que la Suisse ne soutiendrait pas les groupes qui promeuvent l’antisémitisme, le racisme et la haine. NGO Monitor continuera à exhorter les autres pays à adopter des lignes directrices empêchant toute aide aux ONG promouvant l’antisémitisme, incitant à la violence, ayant des liens avec le terrorisme et / ou s’engageant dans des campagnes BDS contre Israël.