La Cimade

Profile

PaysFrance
Site webhttp://www.lacimade.org
Année de fondation 1939
Dans ses propres motsLa Cimade a pour but de manifester une solidarité active avec les personnes opprimées et exploitées. Elle défend la dignité et les droits des personnes réfugiées et migrantes, quelles que soient leurs origines, leurs opinions politiques ou leurs convictions.

Financements

  • En 2016, le budget total de La Cimade s’est élevé à 9.7 millions d’euros. 47% de ce budget (quelques 4.5 millions d’euros) provient de subventions publiques.

Activités

  • Bien que La Cimade affirme que son action s’inscrit «dans le cadre de l’axe [de] construction de la paix» l’organisation soutient les campagnes discriminatoires BDS (boycott, désinvestissement, et sanctions) contre l’État d’Israël. Et cela alors que le boycott et son appel sont en contradiction avec la loi française.
  • La Cimade soutient la campagne «Made in Illegality» dont les principaux objectifs affichés sont « d’interdire l’importation des produits des colonies, » « d’exclure les colonies des accords bilatéraux et de coopération avec Israël » et « d’exclure les entreprises actives ou installées dans les colonies des marchés publiques et des appels publiques d’offres… ».
  • En 2017, La Cimade a été signataire d’une déclaration marquant les anniversaires de la déclaration Balfour de 1917, du vote du plan de partage par l’ONU en 1947, et de la guerre des six jours de 1967. Cette déclaration appelle à «la suspension de l’accord d’association entre l’Union Européenne et Israël» et demande à la communauté internationale de «cesser toute complicité avec la colonisation continue et les innombrables violations du droit international». La déclaration condamne le plan de partage de l’ONU de 1947 affirmant qu’il «a résulté [à] la Nakba de 1948– la destruction de plus de 530 villages palestiniens et l’expulsion de 750 000 Palestiniens de leur patrie dans un processus de nettoyage ethnique » et affirme également que les états européens «ont… fait porter par la Palestine les conséquences du monstrueux génocide des Juifs européens par les nazis puis n’ont rien fait pour qu’Israël respecte les résolutions de l’ONU».
  • En juin 2015, La Cimade présenta son rapport intitulé «Israël-Palestine: l’avenir muré par l’occupation» au Sénat. Ce rapport cite comme sources d’informations de nombreuses ONG israéliennes et palestiniennes politisées et rapporte les meetings avec des représentants d’Addameer, d’Al-Haq, et du Centre d’Information Alternative (AIC), trois organisations ayant des liens présumés avec l’organisation terroriste Le Front populaire de libération de la Palestine.
    • Ce rapport recommande au gouvernement français de reconnaître «la légitimité de l’action …entreprise par la société civile dans le cadre de l’appel BDS… et [que[ cesse toute action en justice à l’encontre de militants du BDS en France» et également «dénonce la politique ethno-nationaliste…» du gouvernement israélien. Le rapport recommande aussi à l’Union européenne de «suspende toutes les aides économiques ou accords de coopération entre l’UE et l’État d’Israël qui contribuent directement ou indirectement au maintien ou au développement de la colonisation dans les territoires occupés et à Jérusalem».
    • Un des auteurs de ce rapport, Alain Bosc, participa en 2011 à la «flottille de la paix». Ces flottilles ayant pour but de briser le blocus en vigueur autour de Gaza et d’initier une confrontation avec l’armée israélienne. Suite à la décision du gouvernement grecque d’empêcher les bateaux à destination de Gaza de quitter les ports grecques, Bosc déclara que «les ordres viennent directement de Tel Aviv et tout le monde s’aligne».
    • Le rapport fut publié en juin 2014, à la suite d’une «mission de La Cimade en Israël et Palestine» quelques mois auparavant. Cette mission fut en partie financée (5,000 euros) par la sénatrice française Claudine Lepage dans le cadre des dotations parlementaires du Sénat (ligne 4623).
  • La Cimade prend part à de nombreuses campagnes de plaidoyer en faveur des prisonniers palestiniens en les qualifiant «prisonniers politiques» alors que ceux-ci ont été condamnés pour leurs activités terroristes. Sur ce sujet, l’organisation soutient la campagne «Palestine: la case prison» montrant «l’utilisation systématique par l’armée israélienne de la prison comme arme de répression contre la lutte des Palestiniens pour leurs droits et pour la création d’un Etat palestinien viable et indépendant. Les Palestiniens emprisonnés le sont pour des motifs politiques».
  • La Cimade fait la promotion de l’agenda de la très politisée Ecumenical Accompaniment Programme in Palestine and Israel (EAPPI) (programme d’accompagnement œcuménique en Palestine et Israël). La mission déclarée de l’EAPPI est «d’accompagner palestiniens et israéliens dans leurs activités de non-violence et leurs efforts concertés de plaidoyer pour mettre fin à l’occupation». En pratique, l’EAPPI diabolise Israël, l’accusant d’«apartheid», et de «crimes de guerre». EAPPI considère la barrière de sécurité qui a empêché de très nombreux attentats suicides et épargné une multitude de vies comme étant le «diable» en personne. Dans un évènement public organisé en mai 2016 à Londres, un activiste de l’EAPPI émit des commentaires antisémites parlant de «lobby juif» en Amérique et accusant Israël de planter des couteaux à côté des corps des terroristes palestiniens.
  • La Cimade décrit les comités locaux de la résistance populaire des villages palestiniens (Palestinian Popular Struggle Coordination Committee (PSCC)), comme étant des comités «non partisans» qui «résistent de manière pacifique». En réalité, le PSCC organise des manifestations qui tournent fréquemment à de violents affrontement (Voir les vidéos des manifestations du PSCC à Hébron, Kfer, Qaddum, Nilin, Nabi Saleh, et Beituniya montrant les manifestants lancer des pierres, jeter des objets coupants, essayer de détruire la barrière de sécurité, et commettre des incendies criminels).
  • Dans ce contexte, La Cimade fait la promotion du documentaire «5 Broken Cameras» qui affirme faussement que les manifestations du PSCC sont des «manifestations pacifiques contre la construction du mur et la confiscation des terres par les colons» et que l’armée israélienne harcèle manifestants civils et pacifistes.

Partenaires

La Cimade a pour partenaires de nombreuses organisations telles que La Plateforme des ONG Françaises pour la Palestine, CCFD-Terre Solidaire, Ecumenical Accompaniment Programme in Palestine and Israel (EAPPI), La Ligue des droits de l’Homme, Médecins du Monde, Secours catholique – Caritas France, Secours Islamique France, et Fondation de France.

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