Mouvement pour une Alternative Non- violente (MAN)

Profile

Pays
Site webhttp://nonviolence.fr/
Année de fondation 1974
Dans ses propres motsLe MAN a pour objectif de promouvoir la non-violence et de faire valoir son apport spécifique dans la vie quotidienne, dans l’éducation et dans les luttes sociales et politiques. Par la réflexion, l’action et la formation le MAN cherche ainsi à promouvoir par la stratégie non-violente une société de justice et de liberté.

Financements

  • Le Mouvement pour une Alternative Non-violente (MAN) ne publie pas ses comptes annuels, reflétant ainsi un manque de transparence.
  • Le MAN Lyon est la branche du MAN responsable des projets en Israël, en Cisjordanie et à Gaza.
  • Les régions Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur ont subventionné le MAN Lyon ces dernières années:
 2016201520142013
Région Auvergne- Rhône- Alpes €17,500€68,510€56,937€27,500
Région Provence- Alpes- Côte d'Azur€31,000
  • En 2016, à la suite d’un changement de majorité politique en région Rhône-Alpes, le MAN Lyon n’a plus perçu de subventions pour ses projets en Cisjordanie. Cependant, l’organisation continue de bénéficier de subventions publiques pour son fonctionnement.

Activités

  • Le MAN est une organisation politisée qui entretient des partenariats avec des organisations tendancieuses dans ses projets en Israël et en Cisjordanie.
  • En 2016, « Le MAN s’est engagé…dans un projet de soutien à 3 associations israéliennes œuvrant pour la paix…Les 3 associations sont De-Colonizer, Windows for Communication et Two States One Homeland ».
    • L’organisation De-Colonizer déclare que l’ « occupation n’est que le point culminant d’un projet qui commence à l’aube de l’immigration sioniste. La ségrégation entre ‘colons’ et autochtones, au nom de la ‘rédemption’ de la terre, était une ligne directrice qui devait atteindre sa forme ultime : l’établissement d’un État juif en expulsant les Palestiniens et en les transformant en réfugiés au cours de la Nakba ». De-Colonizer a été fondée par Eitan Bronstein, fondateur de l’ONG Zochrot, une organisation qui soutient « une solution à un état » ou bien « une Palestine débarrassée du sionisme » et fait référence au « système ethnicisé et sioniste racialisé » d’Israël.
    • Le MAN Lyon, conjointement avec CCFD-Terre Solidaire et la Fondation euro-méditerranéenne de soutien aux défenseurs des droits de l’Homme ont soutenu financièrement De-Colonizer dans la réalisation d’une carte décrivant le « Colonialisme en destru(A)ction » et ayant pour but de « montrer le continuum historique de la persistance du projet colonial jusqu’à nos jours et le futur qu’il nous dessine s’il n’y a pas de mobilisation internationale substantielle pour exiger l’arrêt de la colonisation israélienne ».

BDS

  • Le MAN est actif dans les campagnes discriminatoires BDS (boycott, désinvestissement, et sanctions) contre l’État d’Israël et cela alors que le boycott et son appel sont en contradiction avec la loi française.
  • Le MAN est signataire de la campagne BDS France.
  • En 2017, Le MAN organisa une action BDS aux côtés de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) dans un supermarché de la ville de Rouen. Lors de cette action, les militants ont appelé à « boycotter les produits de l’apartheid israélien ».
  • En 2016, l’organisation organisa avec BDS France une formation intitulée « BDS, action non-violente et désobéissance civile » qui eut lieu dans les locaux de La Cimade, organisation soutenant le BDS. La formation inclue un panel d’intervenants, dont Omar Barghouti, co-fondateur et membre du comité de la campagne palestinienne pour un boycott académique et culturel d’Israël (PACBI).
  • En 2015, le MAN apporta son soutien à la pétition de BDS France « Pas de drones d’origine israélienne pour l’armée de terre française ! » interpelant le ministre français de la défense et lui demandant « de ne pas être complice des crimes commis par l’Etat d’Israël contre la population palestinienne ». Cette pétition prétend faussement que « le drone Hermes 450 [produit par la compagnie israélienne Elbit] est une des armes privilégiées qu’utilise l’armée israélienne pour commettre des crimes de guerre, voire des crimes contre l’Humanité…comme en attestent les plus hautes instances internationales ainsi que les ONG spécialisées ».
  • Dans un article de 2014 intitulé « Palestine : boycotter l’occupation avec BDS ? » le MAN prétend qu’« Israël veut rendre irréversible la conquête de la Cisjordanie » en utilisant une politique qui « aboutit à une véritable tentative d’épuration ethnique des palestiniens ».
  • Le MAN considère que « le boycott économique est une arme non-violente par excellence » (le gras est d’origine).

Projets en Cisjordanie et à Gaza

Exemples de captures d’écran du compte Facebook de Mousa Abu Maria qui se présente comme « un activiste pacifiste non-violent ».

Il est nécessaire de préciser que la photographie à gauche sur la capture d’écran « Holocaust in palestine » provient du film d’horreur « The Final Destination ». Celle de droite proviendrait d’un massacre en Syrie.

  • Une des activités de ce projet financé par le MAN qui avait pour objectif d’« augmenter la voix palestinienne contre les mesures d’occupation contre la zone C » (voir activité numéro 5 du rapport administratif du Center for Freedom and Justice), a conduit à « l’organisation de manifestations dans différents points du sud de la Cisjordanie ».
  • Le rapport bilan du projet publié par le MAN met en évidence des éléments troublants:
    • En 2016, Abu Maria mit fin à son partenariat avec le MAN à cause de disputes internes, et notamment suite aux « accusations graves » de « détournement de l’argent » émises par Abu Maria à l’encontre du MAN et de ses employés, ainsi que les tentatives d’Abu Maria « d’obtenir plus de soutien et d’argent…sans notre intermédiaire [le MAN] ».
    • Les auteurs de ce rapport affirment être « obligés de constater que Mousa ABU MARIA n’a pas été capable d’avoir des relations correctes avec les différents interlocuteurs que nous avons rencontrés ».
    • Le MAN reconnaît que « le Center for Freedom and Justice ne semble pas avoir renforcé son impact non-violent sur les jeunes de Beit Ommar où les affrontements avec l’armée israélienne sont très fréquents et peu organisés d’après ce que nous [auteurs du rapport] avons vu sur place ».
    • Les auteurs de ce rapport déclarent que « la rencontre avec des militants israéliens antisionistes a posé le contexte israélo-palestinien en terme politique et non religieux. C’est une avancée de la construction du ‘vivre ensemble’ en France. En cela le projet a permis une vraie sensibilisation au dialogue entre israéliens et palestiniens ».
  • En 2016, l’association Center For Freedom and Justice France qui « travaille en collaboration avec Center For Freedom and Justice Palestine », a été fondée. Pour l’instant, il n’est pas clair si le Center For Freedom and Justice France a perçu des subventions publiques mais il se pourrait que l’association cherche un soutien financier auprès des pouvoirs publics pour financer ses projets en Cisjordanie.

Partenaires

Le MAN est membre de La Plateforme de ONG Française pour la Palestine et a pour partenaires (entre autres) BDS France, De-Colonizer, Two States, One Homeland, Windows channel for communication, et le Comité populaire de Bil’in.

All Articles about Mouvement pour une Alternative Non- violente (MAN)