Introduction

Du 24 au 28 août 2021, se tiendra à Nantes l’Université d’été des mouvements sociaux et des solidarités avec les soutiens notamment du Département de Loire Atlantique et de Nantes Métropole.

Un simple coup d’œil sur le programme laisse à penser que cet évènement risque fort de servir une nouvelle fois de plateforme dans laquelle la haine de la France et d’Israël seront déversées avec en particulier la promotion d’un prétendu racisme d’état, la diffamation des forces de l’ordre et la délégitimation de l’État d’Israël, notamment par le biais de la promotion du Boycott illégal de l’État juif.

Liste d’ateliers sélectionnés qui auront lieu durant ce festival

  1. « Racismes de France et antiracisme politique » (avec Omar Slaouti promoteur d’une idéologie racialiste, indigéniste et séparatiste)

Cet atelier affirme dans sa description que l’« on ne saurait lutter efficacement contre les idées de l’extrême-droite, désormais reprises sur nombre de thèmes précités, par Les Républicains, LREM et le président de la République sans traiter de ces questions qui, à n’en pas douter, vont, pour certaines d’entre elles, être au cœur de la campagne des présidentielles qui a de facto déjà commencé. Aussi, nous vous proposons un atelier consacré aux discriminations systémiques, aux débats relatifs au racisme d’Etat, à l’islamophobie, à l’approche intersectionnelle…..».

  1. « Pour un antiracisme politique »

Cet atelier qui compte pour intervenants plusieurs groupes controversés et radicaux tels que l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP), le Conseil Représentatif des Associations Noires de France (CRAN) et peut être même le Parti des Indigènes de la République (PIR), affirme que « l’Université d’été entend s’emparer des questions auxquelles sont confrontées les exclus, les précaires et marginalisés, dont les racisé·e·s et particulièrement ceux qui sont Africain·e·s et Afro-descendant·e·s (sans oublier que nombre d’entre eux·elles subissent l’islamophobie), le forum se propose de poser la relation racisme racialisant/capitalisme/mondialisation comme éléments structurants du modèle de société dans lequel nous évoluons depuis que la Modernité euro-centrée s’est imposée comme modèle indépassable ».

  1. « Répressions des associations : des stratégies pour résister et faire avancer les libertés associatives »

Porté notamment par LA Coalition pour les libertés Associatives, cet atelier traitera de la « Criminalisation des mouvements sociaux, procès-baillon et procédure judiciaire abusive, coupe-sanction de subvention, diffamation publique : le spectre des méthodes de répression, d’intimidation et de contrôle des associations est large, et risque de s’étendre avec la “loi séparatisme” ».

  1. « Face à la répression et à la surveillance généralisée : de la résistance à l’initiative »

Porté par plusieurs associations telles que La Ligue des Droits de L’homme (section de Nantes et du pays nantais) et ATTAC (section de Nantes), cet atelier affirme que « ces dernières années, les mouvements sociaux ont été fortement réprimés. Les violences policières ne sont que la partie émergée des moyens qui font de plus en plus système pour surveiller, contrôler, contraindre, dissuader, punir… Face à cette répression, les acteurs tentent de s’organiser, grâce à l’observation des pratiques policières, aux recours juridiques, à la défense judiciaire des victimes, à de nouvelles formes de communication et d’intervention ».

  1. « Violences policières, militarisation, que faire ? »

« Depuis des années, l’assemblée des blessé·e·s par la police travaille à dévoiler et dénoncer les pratiques et armements utilisés par la police et la gendarmerie. Elle accompagne autant que faire se peut les plaintes des blessé·e·s. Aujourd’hui, que faire ? ». Cet atelier aura comme intervenant Le collectif Désarmons-les qui déclare sur son site internet : « L’État démocratique, comme avant lui la monarchie, tente par tous les moyens de maintenir son pouvoir, tantôt par la violence, tantôt par la ruse, sa Police ayant entre les mains une panoplie extrêmement étendue d’instruments. L’ensemble de ces moyens, mais également l’assurance décomplexée et les arguments « démocratiques » qui accompagnent leur utilisation, constitue l’armement d’une nouvelle forme de totalitarisme ».

  1. « Climat et colonialisme »

« Cet atelier permettra de débattre des liens entre néocolonialisme, dégradations environnementales et changements climatiques : Commentre lire [sic] l’histoire du réchauffement climatique à l’aune de l’histoire coloniale ? Comment lier mouvements pour le climat et luttes anticoloniales ? Quelles luttes et solidarités internationales pouvons-nous construire face au colonialisme climatique ? ».

  1. « Lutter contre la technopolice, lutter contre les technopolices »

« L’activité sera composée d’une conférence introductive qui présentera la campagne Technopolice, https://technopolice.fr/, ses enjeux, les différents projets technopoliciers en cours, et les actions engagées pour y résister. Cette conférence sera suivie d’un rapide retour sur les nouvelles répressions permises par les derniers textes sécuritaires. Elle sera suivie, le matin, par des discussions en petits et grands groupes pour prolonger la conférence.

L’après-midi sera composée d’ateliers qui pourront être décidés enfin de matinée en plus de propositions des coordinatrices dont normalement : – cartographie des caméras de surveillance – lettre ouverte aux nouveaux·elles élu·e·s régionaux – CADAthon : apprendre à chercher et analyser les documents de la Technopolice (plus d’explications ici https://technopolice.fr/cada/) – une lutte artistique contre la technopolice : réalisations de pochoirs, stickers, visuels…».

  1. « BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) : Présentation et enjeux »

Porté par BDS France, cet atelier présentera « le mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) et son mode d’emploi…Le BDS sera également décrit en tant que type de lutte contemporain ».

  1. « Israël : un nouvel apartheid à faire tomber »

Porté par des associations antisionistes et radicales telles que l’UJFP et l’Association des Universitaires pour le Respect du Droit International en Palestine (AURDIP), cet atelier a pour objectif de « donner à comprendre la réalité du système d’apartheid israélien à l’encontre du peuple palestinien dans son entier ».

  1. « Réfugié·e·s palestinien·ne·s : Le droit au retour au cœur de la question de la Palestine »

Porté par plusieurs associations politisées, cet atelier étudiera « en quoi les réfugiés sont une des cibles de la politique d’apartheid de l’Etat colonial israélien pour fragmenter la société palestinienne »Une des associations participantes, le Centre de ressources pour les droits des résidents et réfugiés de Palestine (BADIL), s’est vue annulée en 2020 une subvention de l’Union européenne (1,7 million d’euros) à cause de son refus de signer une clause contractuelle anti-terroriste.

Antécédents anti-israéliens