France
Profile
Pays | France |
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Activités
- La France transfère des millions d’euros à des organisations non gouvernementales (ONG) françaises, palestiniennes et israéliennes. Le ministère français des Affaires étrangères et du Développement international (MAEDI) finance directement ces ONG au travers de l’Agence Française de Développement (AFD), le Consulat général de France à Jérusalem (CGF), et des collectivités territoriales françaises.
- Les financements indirects de la France s’effectuent au travers d’organisations d’aide françaises telles que CCFD- Terre Solidaire, Secours Catholique, et l’organisation palestinienne NGO Development Center (NDC) basée à Ramallah.
- De plus, le MAEDI procure des fonds aux grandes ONG françaises et internationales actives à Jérusalem, en Cisjordanie et à Gaza au travers du Centre de crise et de soutien (CDCS).
- Beaucoup de ces ONG recevant directement et indirectement des fonds publics français soutiennent des campagnes de boycott et/ou appellent au boycott contre l’État d’Israël. De tels plaidoyers sont en contradiction avec la loi française. Certaines d’entre elles ont aussi des liens avec des organisations terroristes. (Voir le rapport d’NGO Monitor: La France finance des ONG actives dans des campagnes de boycott et ayant des liens présumés avec des groupes terroristes).
- Le gouvernement français reconnaît que la transparence de son aide international est «pauvre».
Financements directs
Les financements directs aux ONG israéliennes
Selon les informations transmises auprès du registre des associations du ministère de la justice israélienne (le registre), les ONG israéliennes politisées ont reçu les fonds publics français ci-dessous depuis 2013. Tous les montants sont en nouveaux Shekels israéliens (NIS). Sauf indication contraire, les montants ont été collectés sur la base des rapports trimestriels soumis au registre.
ONG | Bailleur de fonds | 2017 | 2016 | 2015 | 2014 | 2013 |
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Breaking the Silence | CGF | 63,559 | ||||
B’Tselem | CGF | 124,008 | 130,219 | 71,429 | 47,619 | |
Comet Me | MAEI | 5,391* | 137,466* | |||
HaMoked | CGF | 49,019* | ||||
Ir Amim | CGF | 93,897* | ||||
Bimkom | Ambassade de France | 38,095* | ||||
Al Marsad | CGF | 44,048 | ||||
Alternative Information Center | CNCDH | 71,760 | ||||
Terrestrial Jerusalem | MAEI | 167,364 |
** Les montants pour les années 2013-2015 proviennent des rapports annuels soumis au registre.
- En 2012, le Centre d’information alternative (AIC) fut lauréat du Prix des Droits de l’Homme de la République française – Liberté – Egalité – Fraternité pour «le rôle primordial joué par la société civile dans la prise de conscience et l’accompagnement des victimes dans l’exercice de leurs droits, en particulier dans les situations de transition politique.» Ce prix s’accompagna d’une subvention à hauteur de 71,760 NIS (quelques 14, 950 euros) accordée par la Commission nationale consultative des droits de l’homme – CNCDH.
- Les recherches de NGO Monitor montrent qu’AIC a des liens présumés avec l’organisation terroriste Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) (Voir le rapport d’NGO Monitor: The European-Funded NGO PFLP Network), soutient les campagnes discriminatoires BDS (boycott, désinvestissement, et sanctions) contre l’Etat d’Israël, et accuse Israël «d’épuration ethnique» et de discrimination par l’apartheid.
Les financements directs aux ONG palestiniennes
- En 2015, le CGF alloua 246,000 euros pour le financement de «Micro projets» dans les domaines des droits de l’homme, l’aide juridique, et la protection contre l’accaparement des terres à Gaza, en zone C de Cisjordanie, Jérusalem-Est, et les camps de réfugiés. Le CGF déclare que «les projets doivent s’inscrire dans le cadre des priorités géographiques et politiques de la coopération française dans les Territoires palestiniens,» mais les informations détaillées sur ces projets ne sont pas publiées. Durant les années précédentes, le CGF finança des «Micro projets» portés par des organisation politisées et pro-BDS telles que Jerusalem Legal Aid and Human Rights Center (20,000 euros) en 2012-2013 (page 6) et Women’s Center for Legal Aid and Counselling (20,000 euros) en 2011-2012 (page 14).
- Depuis 2015, l’AFD a alloué 5 millions d’euros au projet de «développement local en zone C». Les détails de ce projet ne sont pas disponibles au public et l’AFD n’a pas donné suite aux demandes d’informations formulées par NGO Monitor.
- En 2016, le MAEDI a alloué 34,200 euros au Women’s Centre for Legal Aid and Counselling (WCLAC). Manal Tamimi, une employée de WCLAC, utilise souvent son compte Twitter pour diffuser des images antisémites, et d’une violente rhétorique. A la suite d’une plainte de NGO Monitor, Tamimi fut retirée d’un rapport de l’ONU qui l’a qualifiait de «défendeurs des droits de l’homme».
- De 2014 à 2016, le CGF a alloué 500,000 euros via le Fonds Social de Développement (FSD) à des ONG Palestiniennes et israéliennes. Parmi celles-ci:
- 75,000 euros aux organisations Palestinian Popular Struggle Coordination Committee (PSCC) et Comet-ME, pour un projet à Hébron.
- Le PSCC organise des manifestations qui tournent souvent à de violents affrontements (Voir les vidéos des manifestations du PSCC à Hébron, Kfer Qaddum, Nilin, Nabi Saleh, et Beituniya montrant les manifestants lancer des pierres, jeter des objets coupants, essayer de détruire la barrière de sécurité, et commettre des incendies criminels).
- Comet-ME construit fréquemment dans la Zone C de Cisjordanie, sans obtenir au préalable les permis nécessaires de l’administration civile israélienne- administration responsable selon la loi locale et internationale (et les accords d’Oslo) du maintien de la loi et de l’ordre dans les territoires sous contrôle israélien. Les officiels de Comet-Me ont constamment essayé de justifier leurs activités illégales disant: «nous n’avons pas demandé de permis parce qu’on ne nous les aurait pas octroyé» et «nous n’obtenons aucun permis [de l’administration civile israélienne], donc nous construisons simplement sans permis».
- 77,000 euros au Jerusalem Bedouin Cooperative Community (JBCC). JBCC est un membre du réseau de l’ONG israélienne Grassroots Jerusalem, laquelle «soutient fermement l’appel général au BDS comme un outil stratégique afin de tenir ‘Israël’ responsable de l’oppression du peuple palestinien». JBCC lui-même utilise un langage politisé pour décrire les actions israéliennes. Par exemple, l’organisation accuse l’armée israélienne de «constant déplacements» de population, utilisant «le prétexte qu’ils [les bédouins] vivaient dans un ‘zone militaire fermée‘» et affirmant que «leurs maisons étaient sur le tracé du mur de l’annexion».
- 75,000 euros aux organisations Palestinian Popular Struggle Coordination Committee (PSCC) et Comet-ME, pour un projet à Hébron.
- De 2012 à 2014, l’Union of Agricultural Work Committees (UAWC) initia et mit en œuvre un projet (354,489 euros) dans le «gouvernorat d’Hébron». L’UAWC fut fondée en 1968 par des membres du FPLP et est une «filiale» officielle du FPLP. L’USAID identifie d’ailleurs l’UAWC comme le « bras agricole» du FPLP. Les principaux bailleurs de fonds de ce projet furent: Le ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer au travers de l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse (177,000 euros), le CGF (31,000 euros), et le Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) (93,176 euros).
- En 2015, le MAEI alloua 27,842 euros (ligne 1199) à Al-Haq pour soutenir ses activités dans le domaine «secteur privé et droits de l’homme ». Al-Haq est un leader du «lawfare» («guerre par le droit ») anti-Israélien, des campagnes BDS, et a des liens présumés avec l’organisation terroriste FPLP.
- Entre 2012 et 2013, le CGF alloua 20,000 euros à Diakonia, une ONG suédoise qui est très active dans les campagnes de Lawfare anti-israélienne.
Financements indirects
Les financements indirects aux ONG israéliennes
Selon les informations transmises auprès du registre des associations du ministère de la justice israélienne, les ONG israéliennes politisées ont reçu les fonds publics français ci-dessous depuis 2013. Tous les montants sont en nouveaux Shekels israéliens (NIS). Sauf indication contraire, les montants ont été collectés sur la base des rapports trimestriels soumis au registre.
ONG | Bailleur de fonds | 2017 | 2016 | 2015 | 2014 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|
Breaking the Silence | CCFD-Terre Solidaire | 64,054 | 41,600 | 47,258 | ||
Zochrot | CCFD-Terre Solidaire | 89,768 | 135,322 | 98,932 | 139,124* | 141,861* |
HaMoked | CCFD-Terre Solidaire | 92,457* | 129,706* | |||
PHR-I | Caritas (Secours Catholique) | 162,000* | 88,000* | |||
Social TV | CCFD-Terre Solidaire | 21,101 | ||||
Alternative Information Center | CCFD-Terre Solidaire | 56,376 | 21,741 | 95,856 | ||
Fondation de France | 47,890 | |||||
UJFP | 37,152 | |||||
Sadaka-Reut*** | CCFD-Terre Solidaire | 86,136 | 107,595 | |||
Caritas (Secours Catholique) | 140,850 | 146,212 | ||||
Emek Shaveh | CCFD-Terre Solidaire | 75,042 | 64,004 | |||
Who Profits | CCFD-Terre Solidaire | 40,017 |
* Les montants proviennent des rapports annuels soumis au registre.
** Basé sur le rapport financier 2014 de Sadaka-Reut
Les financements indirects aux ONG palestiniennes
- Entre 2010 et 2013, l’AFD a alloué 5 millions d’euros au NGO Development Center (NDC), une organisation palestinienne basée à Ramallah. NDC a distribué les fonds de l’AFD à des organisations politisées, dont certaines soutiennent les campagnes BDS contre Israël. Par exemple:
- 123,975 dollars à l’UAWC (Une «filliale» officielle du FPLP, voir plus haut)
- 27,000 dollars au YMCA – East Jerusalem.
- 343,578 dollars à MA’AN Development Center.
- 329,888 dollars au Palestinian Agricultural Relief Committee (PARC).
- 63,300 dollars au Edward Said National Conservatory of Music.
- 394,200 dollars au Palestinian Hydrology Group (PHG).
- L’AFD, via le Secours populaire français, a financé un «projet social» (623,117 euros en 2012) pour «la jeunesse palestinienne…de Jérusalem-Est». Un partenaire du projet, le Palestinian Medical Relief Society (PMRS), est une ONG répétant les affirmations qu’Israël viole les «droits de l’homme», emploie les méthodes de «punition collective,» «déploie des armes non conventionnelles contre les civiles,» et cherche à «chasser les palestiniens… dans des enclaves densément peuplées, contrôlées totalement par Israël et géographiquement séparées».
- L’AFD finance indirectement de nombreux projets en partenariat avec des ONG soutenant les campagnes BDS contre Israël. Quelques exemples parmi d’autres:
- En 2013, l’AFD finança un projet (599,000 euros) via l’association pour la Formation des Ruraux aux Activités du Tourisme (AFRAT) en partenariat avec la Palestine Wildlife Society afin de développer le tourisme rural en Cisjordanie. En direct opposition avec les principes de liberté académique, la Palestine Wildlife Society a endossé (2005) l’appel de boycott académique d’Israël.
- En 2018, l’AFD a subventionné à hauteur de 800,000 euros un projet dans le domaine de l’implication citoyenne des jeunes de Gaza via CCFD-Terre Solidaire, en partenariat avec la Culture and Free Thought Association (CFTA). CFTA endossa aussi (2005) l’appel de boycott académique d’Israël. En 2014, L’AFD subventionna (770,032 euros) un projet similaire via ces deux organisations.
- De 2012 à 2014, l’AFD finança un projet (139,550 euros) via l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) en partenariat avec le MA’AN Development Center pour assister les agriculteurs de la vallée du Jourdain dans le développement de l’agriculture de dattes. MA’AN Development Center publia en 2009 «Boycotts, Divestment & Sanctions: Lessons learned in effective solidarity» un guide pour activistes et campagnes BDS internationales.
- L’Association France Palestine Solidarité (AFPS) est une organisation française percevant des fonds publics français.
- «SOS Palestine. Appel à solidarité financière»: Chaque année, l’AFPS récolte des dons sous la bannière «SOS Palestine». L’organisation affirme que «sans occupation il n’y aurait aucun problème de pauvreté ou de pénurie en Palestine». Les fonds récoltés sont ensuite transférés à des ONG palestiniennes politisées dont certaines ont des liens présumés avec l’organisation terroriste Front populaire de libération de la Palestine (FPLP). Ainsi:
- En 2016, dans le cadre de cet appel, l’AFPS transféra 100,000 euros: Parmi les destinataires de cette somme y figurent, le Health Work Committees (HWC) (15,000 euros) qui a des liens avec le FPLP; La Culture and Free Thought Association (CFTA) et le Palestinian Medical Relief Society (PMRS) (15,000 euros chacun) qui tous deux font la promotion des campagnes BDS contre Israël.
- En 2014, l’AFPS transféra 150,000 euros: Parmi les destinataires de cette somme y figurent, l’Union of Agricultural Work Committees (UAWC) et HWC, deux organisations ayant des liens avec le FPLP, ainsi que PMRS, CFTA, et le MA’AN Development Center. Les montants de ces fonds transférés à chaque organisation n’ont pas été indiqués.
- «SOS Palestine. Appel à solidarité financière»: Chaque année, l’AFPS récolte des dons sous la bannière «SOS Palestine». L’organisation affirme que «sans occupation il n’y aurait aucun problème de pauvreté ou de pénurie en Palestine». Les fonds récoltés sont ensuite transférés à des ONG palestiniennes politisées dont certaines ont des liens présumés avec l’organisation terroriste Front populaire de libération de la Palestine (FPLP). Ainsi:
Autres activités
- Au mois de juin 2017, la France a rejoint un consortium humanitaire dirigé par le politisé Norwegian Refugee Council (NRC), et composé de quatre autres ONG internationales: Action contre la Faim, ACTED, Première Urgence Internationale, et Gruppo di Volontariato Civile. Ce Consortium établi en 2015 «à l’initiative de DG-ECHO [Direction générale pour la protection civile et les opérations d’aide humanitaire européennes de la Commission européenne] et cinq états membres de l’Union Européenne (Belgique, Italie, Luxembourg, Espagne, et Suède),» prétend «protéger les Palestiniens de Cisjordanie, et de Jérusalem-Est, des transferts forcés individuels et collectifs». Dans ce contexte, la France a attribué 350.000 euros au NRC en 2017.
- Le NRC soutient des «procédures [politisées] d’intérêt général…au travers des tribunaux israéliens et des mécanismes internationaux». Par le passé, NRC a financé plus de 4,000 procès et interventions juridiques dans les instances israéliennes.
- Un juriste affilié au programme du NRC déclara que l’objectif de ces affaires judiciaires est une tentative «d’essayer toutes les mesures légales possibles afin de perturber le système juridique israélien…» (gras ajouté).
- Depuis 2009, l’AFD a alloué environ 700 000 euros pour divers programmes de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine (PFP) visant à influencer les élus, les médias, et l’opinion publique sur le conflit arabo-israélien. PFP est une ONG française politisée, composée de 40 ONG françaises actives dans le conflit arabo-israélien. PFP soutient les campagnes BDS. Sa Présidente, Claude Léostic, a accusé le Crif d’être «la cinquième colonne, les infiltrés … le Mac Carthysme sioniste affiché».
- Depuis 2012, l’AFD a alloué environ 500 000 euros à l’Association France Palestine Solidarité (‘AFPS) pour des projets en Cisjordanie. L’AFPS légitime l’utilisation de la lutte armée au sein de la résistance populaire palestinienne et exige que l’UE retire le Hamas et le FPLP de sa liste d’organisations terroristes. L’AFPS est un leader des campagnes BDS en France.
- Le Centre de crise et de soutien (un bras du MAEI) alloue des financements via le Fonds d’Urgence Humanitaire (FUH) à des ONG françaises politisées pour leurs projets en Cisjordanie et Gaza. Les ONG destinataires de ces fonds sont Médecins du Monde (MdM), Action contre la faim (ACF), Première Urgence-Aide Médicale Internationale (PU-AMI), and ACTED. Le FUH a alloué 501,000 euros en 2012, 422,000 euros en 2013, 800,000 euros en 2014, et 400,000 euros en 2015 pour pallier à des «situations humanitaires d’urgence» en Cisjordanie, Gaza et Jérusalem-Est.
- En 2016, le MAEDI a alloué 3,000 euros à l’AFPS pour l’«organisation d’une tournée en France du Quartet Galilée et d’une refuznik israélienne». Chaque concert de ce groupe israélien était suivit de témoignages d’objecteurs de consciences.