Association France Palestine Solidarité (AFPS)
Profile
Pays | |
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Site web | www.france-palestine.org |
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Année de fondation | 2001 |
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Dans ses propres mots | L’Association France Palestine Solidarité (AFPS) rassemble les personnes attachées au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, et à la défense de la personne humaine, pour développer la solidarité avec le peuple palestinien. L’Association France Palestine Solidarité soutient ce peuple notamment dans sa lutte pour la réalisation de ses droits nationaux. |
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Financements
- L’Association France Palestine Solidarité (AFPS) ne publie pas ses comptes annuels, reflétant ainsi un manque de transparence.
- La France a subventionné l’AFPS à plusieurs reprises ces dernières années à travers différents canaux de financements.
Bailleur de fonds | Montant | Année |
L'Agence francaise pour le développement (AFD) | 320,000 EUR | 2017-2019 |
139,550 EUR | 2012-2014 |
France (Effort financier de l'état en faveur des associations) | 34,000 EUR | 2016 |
25,500 EUR | 2015 |
53,000 EUR | 2014 |
36,500 EUR | 2013 |
Région Auvergne-Rhône-Alpes | 25,500 EUR | 2017 |
34,500 EUR | 2016 |
11,000 EUR | 2015 |
6,000 EUR | 2013-2014 |
Le Conseil régional d’île de France | 1,500 EUR | 2016 |
3,172 EUR | 2014 |
2,827 EUR | 2013 |
Activités
- L’AFPS déclare que son «objectif central» est de faire « changer la politique française » afin que les responsables politiques s’engagent « dans une politique de pressions et sanctions multiformes » contre l’État d’Israël.
- L’AFPS publie sur son site internet un article d’un membre de l’Association Belgo-Palestinienne, faisant référence au « Camp d’extermination de Gaza » et aux ‘solutions finales’ du « criminel gouvernement israélien ».
- L’AFPS accuse Israël de pratiquer un « nettoyage ethnique » et l’« apartheid ». Dans un tract adressé à un ancien ministre français des affaires étrangères intitulé « Halte à la chasse aux enfants palestiniens » l’AFPS accuse l’armée israélienne d’« enlever » des enfants palestiniens et de les utiliser « comme boucliers humains ».
- L’AFPS définit la barrière de sécurité comme le « mur d’apartheid ».
- Selon l’organisation, la politique israélienne « institue une domination militaire et coloniale sur le peuple palestinien pour mieux l’exploiter et le faire disparaître en tant que peuple, en le déstructurant, en transférant des populations et/ou en le poussant à l’exil, ce que recouvre la notion de ‘sociocide’».
- L’AFPS légitime l’utilisation de la lutte armée par les palestiniens comme moyen de leur libération, et déclare qu’Israël déploie « un terrorisme d’Etat au nom de la guerre préventive ».De plus, dans le rapport d’orientation 2017, l’AFPS indique que leur action de soutien à la résistance populaire palestinienne prend en compte les « attaques contre les soldats de l’occupation ».
- L’AFPS exige que l’UE retire le Hamas et le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) de sa liste des organisations terroristes.
- Le 11 juin 2018, Taoufiq Tahani, le président d’honneur de l’AFPS, a participé à l’inauguration de l’ « Allée de la Nakba – En mémoire de l’expulsion des 800 000 palestiniens et de la destruction de 532 villages en 1948 par le criminel de guerre David Ben Gourion pour la création de l’Etat d’Israël » dans la ville de Bezons (région Île-de-France). Suite à cette révélation, le préfet du Val-d’Oise a demandé « la dépose immédiate de la plaque » invoquant entre autres que cette plaque « provoque des controverses et des polémiques locales susceptibles d’évoluer rapidement vers des troubles graves à l’ordre public ».
- En 2016, Tahanai participa au 7ème congrès du Fatah dont l’objectif était d’ « élaborer un programme politique et un ‘ plan de travail pour la résistance à l’occupation israélienne’».
BDS
Capture d’écran du site internet de l’AFPS (http://www.france-palestine.org/Tee-shirts-BDS-2015)
- L’AFPS est active dans les campagnes discriminatoires BDS (boycotts, désinvestissement, et sanctions) contre l’État d’Israël et cela alors que le boycott et son appel sont en contradiction avec la loi française. Le rapport d’orientation de l’organisation appelle au «boycott de tous les produits israéliens» et «des institutions israéliennes sportives, universitaires et culturelles».
- L’AFPS appelle à la fin des liens financiers entre les banques et compagnies d’assurance françaises et les banques et entreprises israéliennes, accusant ces dernières d’être «acteurs de la colonisation».
- L’AFPS soutient la campagne pour la suspension de l’accord d’association israélo-européen.
- L’AFPS fait la promotion du boycott académique contre Israël.
- L’AFPS,aux côtés de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine (PFP), la FIDH, la Ligue des droits de l’Homme(LdH), Al-Haq et de plusieurs syndicats français, est signataire du rapport « Tramway de Jérusalem : des entreprises françaises contribuent à la colonisation israélienne du territoire palestinien occupé » (13 juin 2018), qui cible les entreprises françaises Systra, Egis et Alstom pour leur participation à la construction du tramway de Jérusalem. Ce rapport demande entre autres à « l’État français de prendre toutes les mesures pour que les 3 opérateurs publics, SNCF, RATP et CDC, mettent fin aux contrats signés dans le cadre de la mise en œuvre du tramway de Jérusalem, par les sociétés qu’ils contrôlent, Systra et Egis, de prendre toute mesure pour prévenir toute participation ou investissement d’entreprises françaises qui contribuerait à la colonisation israélienne ».
- En mars 2017, l’AFPS, le Mouvement Mondial Des Droits Humains (FIDH), Al-Haq, CCFD-Terre Solidaire, la Ligue des droits de l’Hommes (LdH) et d’autres organisations françaises, publièrent un document intitulé «Les liaisons dangereuses des banques françaises avec la colonisation israélienne». Ce rapport appelle le gouvernement français à faire pression sur les banques et compagnies d’assurance françaises afin que celles-ci «se désengagent sans délai de tout lien financier avec le système bancaire israélien» et à créer une «proposition législative prohibant aux entreprises de tous les secteurs d’investir dans les colonies». Ce rapport financé en partie par le gouvernement suédois, au travers de l’Agence suédoise de coopération internationale au développement (SIDA), ne souligne que de mineures et indirectes connexions aux implantations et les tribunaux français ont constaté à maintes reprises que ces activités commerciales n’étaient pas illégales (voir le rapport de NGO Monitor: «Des fonds publics français et suédois utilisés pour cibler des banques israéliennes»)
- Ces mêmes organisations furent derrière la campagne BDS de 2015 contre la compagnie française de télécommunication Orange en Israël (Partner Communications) au travers de leurs rapport «Les liaisons dangereuses d’Orange dans le Territoire Palestinien Occupé». Cette publication s’était alors accompagnée par des actions de lobbying intensives auprès du gouvernement français, la compagnie Orange, et l’autorité palestinienne.
- En mars 2017, conjointement avec des membres du parlement européen, l’AFPS a fait du lobbying auprès du président du parlement européen afin d’annuler une session du Parlement européen pour les relations avec Israël dans laquelle Sydneu Knafou, PDG de Casimex, devait attester sur les lignes directrices européennes relatives à l’étiquetage [des produits en provenances des implantations israéliennes de Cisjordanie]. L’AFPS accusa la compagnie Casimex de ne pas se conformer à la loi française et européenne. Malgré les efforts de l’AFPS d’annuler cette session, l’évènement eu lieu et Knafou témoigna (02:35) qu’à cause des tentatives BDS au sein de l’UE: «Depuis plusieurs années maintenant, mais, encore plus au cours des derniers mois, mes affaires ont été perturbées par des déclarations inutiles faites au niveau de l’UE qui sont politiquement motivées et sans lien avec une préoccupation économique européenne légitime». Knafou ajouta: «Il n’y a aucune justification pour pénaliser les entreprises de l’UE sur la base des objectifs de la politique étrangère. Aucun … cela perturbe le commerce d’une manière qui est incompatible avec le droit commercial international, sans une base juridique appropriée selon le droit de l’UE et d’une manière complètement disproportionnée à la lumière des objectifs de l’Union européenne».
- En 2007, l’AFPS et l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) ont fait assigné les sociétés Véolia et Alstom devant le tribunal de Nanterre «afin de faire reconnaître le caractère illicite du contrat signé par ces sociétés, au mois de juillet 2005, avec le gouvernement d’Israël, dans le cadre du consortium City Pass, chargé de la construction et l’exploitation d’un tramway à Jérusalem-Est». Le tribunal de Nanterre rejeta le cas en 2014, et la Cour d’appel de Versailles confirma cette décision en 2013.
- Le tribunal déclara que l’action de l’AFPS devait «être déclarée irrecevable» car en tentant d’annuler des contrats internationaux, l’association ne peut «justifier de la défense d’un intérêt collectif propre à ses membres, distinct de l’intérêt général des palestiniens pour la défense desquels elle n’a pas d’autorisation législative. »
- Le tribunal a également noté que la construction du tramway de Jérusalem n’était pas illégale parce que la loi sur l’occupation permet «à la puissance occupante» la construction d’infrastructures de transport. Enfin, le tribunal souligna que la légalité d’un contrat ne peut dépendre de considérations politiques avancées par un tiers.
Activités en Cisjordanie et à Gaza
- En partenariats avec des collectivités locales françaises et des organisations palestiniennes, l’AFPS finance de nombreux projets en Cisjordanie et à Gaza dans les domaines de l’eau, l’éducation, l’agriculture, la santé, la culture, et le social. Selon les termes de l’organisation: «Notre objectif est toujours politique. Permettre aux Palestiniens de rester sur leur terre occupée, soutenir les familles dans les camps, c’est appuyer leur résistance». (La mention en gras a été ajoutée).
- En septembre 2017, L’Agence Française de Développement (AFD) a subventionné l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) à hauteur de €153,500 (premier versement sur les 320, 000 euros promis) pour un projet agricole dans la zone C de Cisjordanie. De 2012 à 2014, l’AFD avait subventionné l’AFPS (139,550 euros) pour un autre projet agricole en Cisjordanie. Un des partenaires de ces deux projets est l’organisation palestinienne Ma’an Development Center.
- De 2015 à 2016, l’AFPS a financé un projet de plantations d’oliviers (20,000 euros) pour le bénéfice des habitants du village de Wadi Fukin. Ce projet qui a pour but «d’apporter d’ici quelques années de nouveaux revenus aux habitants» s’inscrit aussi dans une démarche politique puisque le projet a pour but «immédiat de combattre l’extension de la colonie Tsur Hadassah sur les terres du village (le verger est implanté aux limites de la colonie).» Il faut noter que Tsur Hadassah est une localité située à l’intérieur des frontières reconnues internationalement de l’État d’Israël. Pour ce projet, l’AFPS est partenaire avec Stop the Wall Palestinian Grassroots Anti-Apartheid Wall Campaign (PGAAWC), Sunflower for the Human and Environment Protection (membre de Grassroots Jerusalem), et Arab Center for Agricultural Development (ACAD). Le projet a été inauguré en présence d’une délégation du Consulat Général de France à Jérusalem.
- «SOS Palestine. Appel à solidarité financière»: Chaque année, l’AFPS récolte des dons sous la bannière «SOS Palestine». L’organisation affirme que «sans occupation il n’y aurait aucun problème de pauvreté ou de pénurie en Palestine». Les fonds récoltés sont ensuite transférés à des ONG palestiniennes politisées dont certaines ont des liens présumés avec l’organisation terroriste Front populaire de libération de la Palestine (FPLP). Ainsi:
- En 2016, dans le cadre de cet appel, l’AFPS transféra 100,000 euros: Parmi les destinataires de cette somme y figurent, le Health Work Committees (HWC) (15,000 euros), qui a des liens avec le FPLP; La Culture and Free Thought Association (CFTA) et le Palestinian Medical Relief Society (PMRS) (15,000 euros chacun) qui tous deux font la promotion des campagnes BDS contre Israël.
- En 2014, l’AFPS transféra 150,000 euros: Parmi les destinataires de cette somme y figurent, l’Union of Agricultural Work Committees (UAWC) et HWC, deux organisations ayant des liens avec le FPLP, ainsi que PMRS, CFTA, et le MA’AN Development Center. Les montants de ces fonds pour chaque organisation n’ont pas été indiqués.
Les messages controversés de hauts cadres de l’AFPS
- Le président d’honneur et ancien président de l’AFPS, Taoufiq Tahani, diffuse de nombreux message controversés sur son compte Facebook. Ainsi, il a exprimé ses « respects » à Georges Habache et Abu Ali Mustapha, respectivement fondateur et ancien secrétaire général du FPLP – organisation terroriste reconnue comme telle par l’Union Européenne, les États-Unis et Israël. Tahani qualifie même de « résistante palestinienne » le cerveau du massacre de la Pizzaria Sbarro en 2001 dans lequel 15 civils furent assassinés. Tahani accuse aussi l’armée israélienne d’utiliser du « gaz empoisonné » contre les manifestants palestiniens. Le 16 avril 2018, il qualifia le responsable du « massacre de la route côtière », Khalil al-Wazir, alias « Abu Jihad » (Père du Jihad) de « GRAND HOMME ». Cet attentat, un des plus meurtriers de l’histoire israélienne, fut perpétrée en 1978 par 13 terroristes palestiniens et coûta la vie à 38 civils israéliens dont 13 enfants.
- La Présidente de l’association française La Plateforme des ONG Françaises pour la Palestine, Claude Léostic, est aussi «membre du Conseil national » de l’AFPS. Elle utilise souvent les réseaux sociaux afin de diffuser des messages controversés à la rhétorique radicale et participants d’une propagande anti-israélienne flagrante (Voir « Les dérives radicales de la Présidente d’une association française »).
Partenaires
- L’AFPS est membre de la Plateforme des ONG Françaises pour la Palestine, le Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens, Coordination Européenne des Comités et associations pour la Palestine (CECP).
- L’AFPS a pour partenaires de nombreuses organisations de la société civile palestinienne et israélienne telles que Adalah, Addameer, Al-Mezan Center for Human Rights, Defense for Children International- Palestine, Al-Haq, Alternative Information Center (AIC), Breaking the Silence, Zochrot, and HaMoked.
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