Le Consul rencontre une ONG leader des campagnes de boycott
Le 16 avril 2018, le Consul général de France à Jérusalem a rencontré l’ensemble de l’équipe d’Al-Haq, une ONG palestinienne considérée par le Consulat comme une « organisation de défense des droits de l’Homme ». Selon le communiqué du Consulat, « ce rendez-vous a permis d’évoquer le soutien de la France aux défenseurs des droits de l’homme, en particulier dans le contexte palestinien ».
En réalité, Al-Haq est un leader du « lawfare » (« guerres juridiques ») anti-Israélien et des campagnes discriminatoires BDS (boycott, désinvestissement, et sanctions) contre l’Etat d’Israël; le boycott d’Israël étant prohibé par la France. Par exemple:
- En 2015 et 2017, Al-Haq cosigna respectivement aux côtés de la Fédération Internationale des ligues des Droits de l’Homme (FIDH), l’Association France Palestine Solidarité (AFPS), CCFD-Terre Solidaire, et la Ligue des droits de l’Hommes (LdH), les rapports contre la société française de télécommunication Orange et les banques et compagnies d’assurance françaises. Ces associations demandèrent alors au gouvernement français d’intervenir auprès des institutions financières françaises afin qu’elles « se désengagent sans délai de tout lien financier avec le système bancaire israélien ».
- Al-Haq soumet régulièrement des documents à la Cour pénale internationale (CPI) faisant les allégations de crimes de guerres et crimes contre l’humanité commis par de hauts responsables civils et militaires israéliens. Dans un de ses rapports, Al-Haq proposa de saboter le système judiciaire israélien en « inondant la Cour [suprême israélienne] de requêtes dans l’espoir d’entraver son fonctionnement et ses ressources ».
De plus, Shawan Jabarin, directeur général d’Al-Haq, et vice-président et secrétaire général de la Fédération Internationale des ligues des Droits de l’Homme, fut condamné en 1985 pour son rôle actif au sein du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), une organisation terroriste reconnue comme telle par les États Unis, l’UE, et Israël. En 2007, la cour suprême israélienne rejeta l’appel de Jabarin de se rendre à l’étranger affirmant que ce dernier est un « activiste du FPLP de haut rang…» qui agit « apparemment à la manière du docteur Jekyll et de Mister Hyde…se comportant comme le directeur d’une organisation humanitaire une partie du temps…et comme un activiste dans une organisation terroriste n’ayant pas renoncé au meurtre en d’autres temps…».
Enfin, au mois de juillet 2017, Al-Haq affirma que les terroristes condamnés ont un « droit » à recevoir des salaires de l’Autorité Palestinienne et Shawan Jabarin avait alors déclaré que, «Si leurs droits sont érodés, nous nous dirigeons vers une véritable crise de la société palestinienne, vers une explosion ».
En 2015, le ministère français des affaires étrangères et du développement international avait octroyé €27,842 à Al-Haq pour soutenir ses activités dans le domaine « secteur privé et droits de l’homme. »