Le 16 avril 2018, le Consul général de France à Jérusalem a rencontré l’ensemble de l’équipe d’Al-Haq, une ONG palestinienne considérée par le Consulat comme une « organisation de  défense des droits de l’Homme ». Selon le communiqué du Consulat, « ce rendez-vous a permis d’évoquer le soutien de la France aux défenseurs des droits de l’homme, en particulier dans le contexte palestinien ».

En réalité, Al-Haq est un leader du « lawfare » (« guerres juridiques ») anti-Israélien et des campagnes discriminatoires BDS (boycott, désinvestissement, et sanctions) contre l’Etat d’Israël; le boycott d’Israël étant prohibé par la France. Par exemple:

De plus, Shawan Jabarin, directeur général d’Al-Haq, et vice-président et secrétaire général de la Fédération Internationale des ligues des Droits de l’Homme, fut condamné en 1985 pour son rôle actif au sein du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), une organisation terroriste reconnue comme telle par les États Unis, l’UE, et Israël.  En 2007, la cour suprême israélienne rejeta l’appel de Jabarin de se rendre à l’étranger affirmant que ce dernier est un « activiste du FPLP de haut rang…» qui agit « apparemment à la manière du docteur Jekyll et de Mister Hyde…se comportant comme le directeur d’une organisation humanitaire une partie du temps…et comme un activiste dans une organisation terroriste n’ayant pas renoncé au meurtre en d’autres temps…».

Enfin, au mois de juillet 2017, Al-Haq affirma que les terroristes condamnés ont un « droit » à recevoir des salaires de l’Autorité Palestinienne et Shawan Jabarin avait alors déclaré que, «Si leurs droits sont érodés, nous nous dirigeons vers une véritable crise de la société palestinienne, vers une explosion ».

En 2015, le ministère français des affaires étrangères et du développement international avait octroyé €27,842 à Al-Haq pour soutenir ses activités dans le domaine « secteur privé et droits de l’homme. »